L'offre de broutards est faible
Les sorties de broutards tendent à progresser dans la Région Centre, mais les contraintes MHE réorientent un peu plus de marchandise vers le marché intérieur. Les tarifs pour le commerce intérieur montrent très peu d’écart avec l’exportation. La demande française est soutenue.
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Les tarifs restent élevés, même s’ils se replient légèrement sur le marché de Châteaubriant où le commerce est un peu plus calme.
L’animation commerciale reste soutenue sur les cadrans du Centre. La tendance reste ferme pour les broutards de plus de 380 kg. A Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les mâles charolais U de 400-450 kg sont vendus entre 3,95 et 4,10 €/kg. Les prix des 450-500 kg sont autour de 3,95 € (soit +0,70 € par rapport à l’an passé). La demande pour la repousse ou la mise en atelier d’engraissement est assez soutenue pour les U de 300-350 kg, valorisés autour de 4,10 € à Cholet ou Châteaubriant. Pour les limousins, la dynamique commerciale est assurée par une très forte demande du marché espagnol à destination du Maroc. Les principaux marchés en zone indemne de FCO3 sont alors concernés par ces exportations. Les sont attractifs aux Hérolles, à Ussel ou à Mauriac, avec des lots de 350 à 400 kg vaccinés négociés entre 4,50 et 4,80 €.
Des écarts de valorisation sont observés à l’encontre des animaux de moyenne conformation, non vaccinés ou avec une PCR positive.
Du côté des femelles, l’offre reste très largement insuffisante pour la demande à l'exportation, avec les mêmes contraintes sanitaires. La demande est active pour les bonnes femelles charolaises, limousines ou croisées pour l’exportation sur l’Italie, mais également pour la France. Les tarifs sont fermes et compris entre 3,80 et 4,10 € pour les bonnes femelles de 300-350 kg avec un test PCR négatif.
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